La société Kereval a été retenue avec 37 partenaires pour améliorer et faciliter l’échange de données de santé dans l’Union européenne, dans le cadre du projet européen i2X. Ce projet vise à démontrer la mise en œuvre concrète et durable du format européen d’échange de dossiers de santé électroniques (European Electronic Health Record Exchange Format (aussi appelé EEHRxF ou X-Format)) dans 14 établissements de soins (dont les CHU de Bordeaux et GHBA Vannes) de 12 États membres, grâce à 35 démonstrateurs en conditions réelles.

Ce format européen est crucial pour le partage des données de santé afin d’améliorer les soins individuels et de faciliter l’élaboration des politiques de santé publique, la recherche et l’innovation.

i2X est un projet d’implémentation pratique, expérimentant le format européen des données de santé dans des environnements cliniques réels. Les démonstrateurs prouveront que l’EEHRxF peut améliorer les parcours de santé et de soins au niveau européen sans imposer de charge supplémentaire aux professionnels ou aux systèmes de santé.

Kereval mettra toute son expertise en interopérabilité au service du consortium pour la mise en place d’un laboratoire de tests d’interopérabilité, conforme à la réglementation européenne EHDS. Il s’agira de définir les stratégies de tests, les plans de tests et les outils de tests qui permettront d’accompagner les démonstrations dans des contextes réels. Des événements de tests de type projectathons seront également être organisés pour promouvoir les démonstrations.  

Un autre objectif du projet i2X est de développer des briques « intelligentes » de traitement de données de patients en utilisant l’intelligence artificielle. KEREVAL apportera son expertise IA sur deux axes : l’utilisation du traitement du langage pour extraire de l’information à partir de données non structurées et le test des briques IA développées, en lien avec la conformité AI Act.

Au cours des quatre prochaines années, 12 États membres de l’UE, dont la Belgique, Chypre, la République tchèque, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Portugal, les Pays-Bas et l’Espagne, y participeront. La plupart développeront des démonstrateurs, avec des technologies basées sur l’IA. Au moins 1 200 professionnels de la santé devraient s’engager dans des sites de démonstration, et plus de 3 millions de citoyens européens bénéficieront des activités du projet.

Impact attendu :

• Jusqu’à 80 % d’amélioration de la disponibilité de données sanitaires structurées de haute qualité dans les dossiers médicaux électroniques, tant au niveau national qu’international.
• Augmentation de 75 % de l’accès des patients à leurs données de santé.

i2X représente une étape majeure vers un avenir de santé numérique unifié pour l’Europe, où des données de santé structurées et interopérables renforcent les besoins, soutiennent les professionnels et conduisent à de meilleurs résultats en matière de santé pour tous.