1er Connectathon e-santé online

L’association IHE-Europe, qui rassemble les principaux leaders et acteurs de l’informatique de la santé en Europe, a organisé du 2 au 6 novembre, avec le soutien technique de Kereval, la première édition en ligne de son Connectathon. Cet événement annuel permet aux fournisseurs de tester l’interopérabilité de leurs produits numériques destinés au secteur de la santé dans un contexte contrôlé.
Préalablement organisé en présentiel, l’événement a dû être repensé du fait du contexte sanitaire pour passer en 100 % à distance. Pour ce faire, l’équipe de Kereval a dû coordonner en amont une phase de test de connectivité des participants et mettre en place un logiciel de messagerie instantanée pour optimiser les échanges inter-participants et avec les moniteurs des sessions de tests.
Pour une première édition en ligne, le challenge a été fièrement relevé par les équipes organisatrices.
Plus de 140 participants provenant de 27 entreprises ont répondu présents, à distance, pour tester l’interopérabilité de 39 systèmes d’information en tenant compte des profils IHE et des standards internationaux. Ils provenaient des Etats-Unis, d’Europe (France, Autriche, Italie, Allemagne, Belgique, Suède) et d’Arabie-Saoudite.
5 collaborateurs de Kereval parmi les 31 moniteurs ont eu pour missions de vérifier et valider chaque test réalisé en plus d’être disponibles pour répondre aux différentes questions des testeurs.

Pendant cette semaine ce sont plus de 1 370 tests effectués pour 1 090 tests vérifiés par les moniteurs.
Grâce à ces sessions de tests les fournisseurs de produits d’e-santé ont pu valider l’interopérabilité de leurs produits avec les produits d’autres fournisseurs avec lesquels ils doivent échanger des données.
Un projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit un fonds pour la modernisation, l’adaptation ou la restructuration des systèmes d’information de l’offre de soins et de l’offre médico sociale. L’interopérabilité des logiciels informatiques sera une condition sine qua non pour bénéficier de ce fonds. Une très bonne nouvelle pour les patients français dont les données seront mieux échangées entre les nombreux logiciels des établissements de santé !

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